L’engagement social et caritatif des femmes en Transylvanie entre 1862 et 1944. Étude de cas : la ville de Reghin
Abstract
Dans cet article, l` auteur expose l’histoire des associations féminines de Reghin en montrant sur quels mouvements féminins nationaux et/ou internationaux elles se sont alignées et par quels courants elles ont été influencées pendant l’entre-deux-guerres. Il évoque en particulier deux associations : l’Association générale de bienfaisance des femmes (Der Allgemeine Frauenwohltätigkeitsverein, 1862) et l’Association générale des femmes protestantes (Der Allgemeine evangelische Frauenverein, 1885). Les activités politiques en faveur des droits des femmes ne seront quant à elles pas abordées ici.
Parmi les membres de l’Association générale de bienfaisance des femmes, il y avait de nombreuses femmes d’autres nationalités et confessions, mais le travail principal était effectué par les femmes et les filles saxonnes. Lorsque les Hongrois et les Roumains fondèrent leurs propres clubs de femmes au cours des années suivantes, le nombre de personnes de ces communautés diminua naturellement dans l’Association, mais jusqu’à la réinstallation de 1944, il y avait encore quelques-uns de ces membres, et l’objectif du club d’être utile aux seuls résidents de la ville n’avait pas changé, ce qui est particulièrement honorable pour l’Association.
Les présidentes de l’Association générale des femmes protestantes étaient pour la plupart des épouses de pasteurs qui accomplissaient les tâches plus simples du pasteur, en l’aidant dans les domaines caritatif, social et éducatif.
Le début du XXe siècle changea la représentation de la femme en Transylvanie, en donnant d’elle une nouvelle image par opposition à l’image traditionnelle de la femme qui s’occupait de la famille et de l’économie domestique. Ainsi, si la nouvelle femme est toujours une mère et une femme au foyer, elle est également sportive, tout en s’intéressant à la musique et à la société.
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